Saint-Pé-de-Bigorre    (lien vers le site officiel de Saint-Pé)                  Voir ma Bibliographie          
PLAN

           




Vue de Saint-Pé depuis le Mousqué

Saint-Pé, vue du Mousqué


Les origines et son histoire.     

Vue panoramique de Saint-Pé, depuis le Montagnou

Saint-Pé, vue du Montagnou

   Voici l’histoire d’une petite vallée entourée de tous cotés de hautes montagnes et traversée par le Gave – rivière prenant sa source des montagnes des Pyrénées.
   Ce lieu était autre fois un désert effrayant, plus habité par les bêtes sauvages que par les hommes. Pourtant, quelques endroits les plus propres furent défrichés afin de les rendre fertiles et propre à l’habitation des hommes.
   Ces territoires étaient alors dans la limite de l’évêché de Lescar et ce lieu de Générès ne constituait qu’un petit hameau. Il se disait que des miracles s’y faisaient. Ce nom de Générès fut emprunté sans doute au ruisseau qui se jette en cet endroit dans le Gave (le Générès porte aujourd’hui le nom de La Génie).

La Génie

La Génie

   Quelques temps passés, Sanche Guillaume, Grand Duc de Gascogne atteint d’une grave maladie et ayant connaissance de cette réputation, alla visiter ce lieu et retrouva la santé. Par gratitude, il fit bâtir un monastère en l’honneur des apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul.

Vitrail représentant Saint-Pierre dans le cœur de l’église de Saint-Pé

      

Les clefs de Saint-Pierre, emblème de la ville

      

Vitrail représentant Saint-Paul dans le cœur de l’église de Saint-Pé

Vitrail représentant Saint-Pierre
dans le cœur de l’église de Saint-Pé

      

Les clefs de Saint-Pierre,
emblème de la ville

      

Vitrail représentant Saint-Paul
dans le cœur de l’église de Saint-Pé

   Pour ce faire, il acheta le village de Lassun, dont dépendait Générès, au Vicomte de Béarn Centule Gaston, ainsi que les territoires proches de ce lieu, pour en faire don au monastère. Il donna aussi maintes richesses – vases en argent, cristal, croix en or, habits sacerdotaux, … Puis, il nomma Arsius, Saint personnage, abbé de Saint-Sever de Rustan, à la tête de ce nouveau monastère. De plus, il prit sous sa protection tous ceux qui viendraient pour y prier Dieu. Pour faire accepter par tous ce privilège, il fit signer tous les comtes, vicomtes et grands seigneurs de Bigorre et de Béarn.
   C’était en l’an 1022 et l’Abbaye bénédictine de Saint-Pé-de-Générès (Santus Petrus de Generoso) voyait le jour.
Le village grossit tout naturellement autour...

L'abbatiale de St-Pé au XIIIeme siècle

    

L'abbatiale de St-Pé au XIII eme siècle

L’église abbatiale de Saint-Pé au XIIIe siecle
Reconstitution par Mr J. Martin

    

L’église abbatiale de Saint-Pé au XIIIe siecle
Reconstitution par Mr L. Michel

   Les abbés se succédèrent à la gestion de l’Abbaye (Voir liste des abbés). Toujours soucieux de faire grandir l’orrat de Saint-Pé : Évèques et Pape en sortirent…
   Dans ce monastère, il y avait une très belle église. Elle était divisait à l’époque en deux : l’une pour la parroisse à l’Est, l’autre, celle du coté de l’occident qui était pour les abbés. Elles communiquaient intérieurement par deux portes.

L’église abbatiale de Saint-Pé en 1659 – D’après les plans de Don Plouvier

L’église abbatiale de Saint-Pé en 1659 – D’après les plans de Don Plouvier


   La partie de l’église dédiée à la parroisse avait alors son portail d’entrée donnant vers l’orient (à l’Est), sur la place du village. D’après les manuscrits parvenus jusqu’à nous , ce portail monumental bordé par les 12 apôtres (six de chaque cotés) et surmontée d’un linteau de marbre représentant le Père Éternel, devait ressembler à celui de l’église de Morlaas (64).

L’église abbatiale de Saint-Pé au XIIIe siecle – Reconstitution par Mr  L. Michel

Porche de l’église abbatiale de Saint-Pé, tel qu’il devait être au XIIIe siecle 

  – Photographie du Porche de l’église Sainte Foy de Morlaas (64)

L’église abbatiale de Saint-Pé au XIIIe siecle – Reconstitution par Mr L. Michel       

 

      Porche de l’église abbatiale de Saint-Pé, tel qu’il devait être au XIIIe siecle – Photographie du Porche de l’église Sainte Foy de Morlaas (64)

   Le plus remarquable de cette église était son dôme unique, haut de 40 mètres de haut, rappelant celui de Saint-Pierre de Rome par sa taille et sa magnificence.

Plan grossier du Dôme de l’église de Saint-Pé au XIIIe siecle

Plan grossier du Dôme de l’église de Saint-Pé au XIIIe siecle
Dessin de Don Plouvier


   En 1569, le Béarn est aux mains des Huguenots. En septembre de cette année-là, cette belle église fut brullée et ruinée, avec le monastère ainsi que toute la ville, par la reine Jeanne d’Albret et Montgommery. Le toit de l’église resta découvert de longues années: les voûtes finirent par tomber.
   A cette époque l’Abbaye est ruinée jusqu’aux fondements, Don Plouvier fait un état des lieux.

Premier plan de l’église de Saint-Pé au XIIIe siecle

Premier plan de l’église de Saint-Pé au XIIIe siecle
par Don Plouvier


   Le grand clocher résista mais une nouvelle épreuve devait l’ébranler un peu plus : le tremblement de terre de 1660. Et, l’année suivante, le 14 juillet 1661, après l’office, le dôme tomba.
   Les Bénédictins de Saint-Pé désiraient reconstruire leur église. Le projet de Don Ploumet retenu, prévoyait deux clochers, l’un du coté Nord, l’autre sur le sud de l’extrémité Ouest de l’église, tout en conservant le corps oriental de l’église. Le portail de l’Est était lui aussi ruiné et fut démonté afin de construire le presbitère, actuelle abside centrale.

Dessin de Don Plouvier – 1659

Perspective du projet de restauration du Monastère de

  Saint-Pé par Don Poumet

Dessin de Don Plouvier – 1659

Perspective du projet de restauration du Monastère de Saint-Pé par Don Poumet



Planche N°9 du « Monasticon Gallicanum »

Planche N°9 du « Monasticon Gallicanum » représentant en élévation-perspective l'Abbaye de Saint-Pé de Générez

   Faute de moyen, seul le clocher sud verra le jour. A part cela, l’édifice prendra dès lors, la forme que nous pouvons apprécier aujourd’hui. Les travaux de restauration commençait en 1676, furent terminés en 1680, comme l’indique l’inscription au dessus de l’actuel coeur.

Plaque au dessus du cœur indiquant la fin des travaux de restauration

Plaque au dessus du cœur indiquant la fin des travaux de restauration

   Les Bénédictins purent ensuite batir pour eux-mêmes une habitation convenable. Commencé en 1684, ce nouvel édifice fut achevé en 1689. (de la même façon que pour l'église, la date de fin des traveaux peut se lire gravée sur une pierre dans la voute de la grande pièce toujours appelée le réfectoire du collège). Ce batiment subsiste toujours et rejoint l'église perpendiculairement sur le coté nord. Il a quatre étages.
   La ville de Saint-Pé continua de grandir autour de son monastère et dans la seconde moitié du XVIIème siècle, elle était à peu près, quant à l'étendue, ce qu'elle est aujourd'hui. Même place, mêmes rues, mêmes quartiers, avec les mêmes noms. Plusieurs de ces maisons d'alors peuvent se voir encore... Voir ci-dessous:  'les maisons de Saint-Pé '.
   Les photographies de l’Eglise de Saint-Pé-de-Bigorre peuvent être consultées dans la rubrique ‘Photos/ Saint-Pé/ Eglise’ , ainsi que dans la section ‘Cartes-Postales’.

Vue sur l’église depuis le Montagnou – Mai 2003

L'église de St-Pé en 2003

Vue sur l’église depuis le Montagnou – Mai 2003    

    Clocher et porche (Sud) de l’église de Saint-Pé






L'abbaye après la révolution Française.     
   Bien sûr, il est de l'homme comme de la nature: l'arbre n'est point sans espérance de retour. Lorsqu'on le taille, il reverdira puis, ses branches se mettront à pousser de nouveau. [Job XIV-7]
Dès qu'il sentira l'eau, il se couvrira de bourgeons et d'abondants ramages, comme il l'était avant. [Job XIV-9]

   L'abbé Louis Ricaud finissait par cette citation de la bible son excellent recueil ''l'Abbaye de St-Pé - Mort et Résurection''...
Vous trouverez ici les étapes clées de l'Abbaye Bénédictine devenue ruine puis, Petit-Séminaire. Il fut par la suite nous le savons, collège et école privée.
L'histoire comme la nature étant un éternel recommencement, l'arbre florissant n'est à ce jour plus entretenu.
Mais la nature a-t'elle dit son dernier mot?

Sans présager du futur, voici en quelques mots les grandes lignes de cette histoire. Et rendons à César ce qui appartient à César, car nous verrons qu'en l'occurence ici, certains lauriers trouverons têtes à se poser.
Je vous en laisse juge...

   Dans des temps reculés, l'abbaye bénédictine florissait...
Nous avons vu plus haut sa naissance en l'an de grâce 1022 et sa vie et son influence grandissante jusqu'à des temps plus récents. Arrêtons nous donc en 1789, dans les tumultes de la révolution Française.

   Parce que les biens religieux deviennent propriété de la nation, les bénédictins fuient: l'abbaye est désertée.
Le 6 brumaire an 4, Monsieur Blaise Maumus de Lourdes, l'acquier pour la somme de 2000 francs.
Le 27 juin 1806, son nouveau gendre de Saint-Pé, Lucien Soulé, à son mariage avec Bertrande Maumus, se retrouve avec ces bâtiments.

   Mais très vite, dans la tête des 3 abbés: Auguste-François Estarac (né à Saint-Pé le 3 décembre 1758), Pierre Lassalle (né aussi à Saint-Pé le 1er août 1739) et de son frère et filleul Pierre-Procope Lassalle (né à Saint-Pé le 8 juillet 1751), la même idée avait germée de racheter l'abbaye pour en faire un Petit-Séminaire.
Une souscription fut faite parmi les Saint-Péens et davantage...
Mais le temps passa, les hommes s'éteignirent.

Seul Procope resta, mais toujours il avait cette même volonté.

C'est donc lui, l'abbé Procope Lassalle, fils d'Emmanuel Lassalle notaire de Saint-Pé, qui rachettera le 21 mai 1822 une première partie du monastère pour 15 000 francs puis, le 1er novembre 1822, le solde toujours à Lucien Soulé.

Avant même d'avoir pris possession des biens, Procope fait donation du monastère en octobre 1822, au diocèse de Bayonne (dont dépend les Hautes-Pyrénées), sous conditions notament, d'y établir un Petit-Séminaire.

Procope Lassalle donnera encore pour contribuer à la réfection et à l'amménagement de l'ancienne abbaye. Pour la transformation en Petit-Séminaire, il obtient aussi des subventions du conseil Général de Tarbes et du diocèse de Bayonne.

Le 13 novembre 1823, le Petit-Séminaire ouvrait. L'abbé Bertrand Sévère Laurence (d'Oroix) en fut le supérieur.
Procope n'était pas loin... Et la maison grandit!


L'abbaye de Saint-Pé transformé en Petit-Séminaire

L'abbaye de Saint-Pé transformé en Petit-Séminaire






La clef dite de Saint-Pierre.     

   Voici ce qu'Auguste Dauvergne en a dit...
[Revue des Sociétés Savantes, 3°série, tome I,pages 170-172 & Oeuvres complètes de Mgr X. Barbier de Montault (tome_10) pages 197 à 200]

   " Si l'on en croit la tradition populaire longtemps vivace en Bigorre et Béarn, la clef de fer vénérée autrefois dans l'église abbatiale des Bénédictins de st-pé de Génerès a été forgée avec l'un des anneaux de la chaine qui retenait l'Apôtre st-pierre aux murs de sa prison. Sa présence dans l'église de st-pé est expliquée diversement. Selon les uns, un Cardinal l'aurait envoyée aux moines bénédictins comme souvenir de l'accueil qui lui aurait été fait à l'abbaye, ou en mémoire d'un service reçu. D'autres prétendent qu'un abbé de st-pé l'a rapportée de Rome à une époque où plusieurs clefs semblables furent confectionnées avec des fragments de la chaine qui attire les fidèles dans l'église "San Pietro in Vincoli". On ne sait pas l'âge de cette clef. Le panneton est percé d'une croix qui semble purement décorative et qui n'offre, par sa forme, aucun caractère qu'on puisse rapporter à une époque positive de l'art; la poignée, au lieu d'être terminée en anneaux, consiste en une rondelle perçée d'un trou au milieu ; la tige est comme une tringle équarrie. La Barbarie du travail est frappante ; l'art n'a rien à revendiquer dans cette oeuvre grossière d'un vulgaire forgeron ; aussi me parait-il impossible d'établir sur des motifs plausibles l'ancienneté qu'on lui attribue. Quant à la chaine, elle est évidemment moderne. Cette clef possédait autrefois de grandes vertus curatives reconnues par toutes les populations de la plaine et de la montagne, à 30 lieues au moins autour de l'abbaye. De nos jours la ferveur des pélerins est moindre. Cependant, le jour de la fête patronale, la clef est portée processionnellement par les rues de la ville et elle reste exposée pendant plusieurs jours à la vénération des fidèles. Les Béarnais, j'ai pu le constater, sont plus dévots à cette relique que leurs voisins de la Bigorre. Je ne rapporterai pas les légendes miraculeuses que répètent les vieilles femmes en égrenant le maïs pendant les soirées d'hiver, touchant les guérisons obtenues par l'apposition de la clef de St-Pierre sur les personnes des deux sexes et mêmes sur les animaux atteints d'hydrophobie ; les miracles, hélas, ne se renouvellent plus au XIXe siècle, même dans cette région où la superstition a poussé des racines si profondes : il existe plus qu'un témoignage, un seul : un ex-voto important, suspendu depuis plus de deux siècles au fond de l'abside romane de l'église abbatiale. Vers la fin du XVIIe siècle, plusieurs personnes attachées à la maison du marquis d'Angosse, l'un des notables habitants de la ville de st-pé, furent mordues par un chien enragé. Elles allaient succomber lorsqu'elles eurent recours à l'apposition de la clef de St-Pierre. Les deux fils du Marquis furent sauvés, le chien de la maison le fut également. Seul (c'est la tradition locale qui l'affirme) un domestique qui avait repoussé le contact de la relique, mourut après d'horribles souffrances. Pour consacrer le souvenir de ce miracle opéré en sa faveur, le Marquis d'Angosse fit peindre un tableau que les iconoclastes de 1793 ont respecté et qui reste aujourd'hui, comme je l'ai dit plus haut, la seule preuve de l'action miraculeuse de la clef de St-Pierre. Ce tableau, magnifiquement encadré de boiseries sculptées, est haut de 3,50 m et large de 2,90 m. Les personnages sont de grandeur naturelle. La composition est double. Dans la scène principale, Jésus-Christ remet à St-Pierre la clef du paradis. Agenouillé devant le Sauveur qui lève le bras droit en redressant l'index vers le ciel, le chef des Apôtres s'incline en portant la main droite sur son coeur. Derrière eux les onze autres apôtres sont groupés dans des attitudes diverses. L'autre scène se passe au fond sur la droite du tableau, dans la demi-teinte des derniers plans. La silhouette de l'abbaye de st-pé se profile sur le ciel. Un moine bénédictin, revêtu de l'étole rouge, présente la clef au Marquis d'Angosse et à sa femme. Le Marquis est vêtu d'un habit jaune avec noeuds de rubans rouges sur l'épaule droite, grande perruque, talons rouges. La femme agenouillée près de son mari, est d'un âge avancé, sa tête est couverte par une cornette ou guimpe blanche avec voile et capuchon noirs. A leur droite deux garçons de douze à quinze ans, l'un vu de dos et l'autre de profil, sont agenouillés devant le bénédictin. Un chien rôde autour d'eux. Cette grande machine, peuplée de dix-huit personnages, est ainsi signée F. Fayet invenit et pinxit, Tolosa 1681.
Cette peinture, qui n'est point dépourvue de mérite, n'est pas une oeuvre absolument originale. On peut reconnaître les emprunts faits aux maitres illustres du XVIle siècle. Le dessin est faible, mais le coloris a de la finesse.
Le peintre était certainement un des bons artistes nomades de son époque, et ils sont nombreux dans le Languedoc et la Gascogne ces peintres qui brossaient en quelques semaines d'énormes toiles commandées par les riches monastères de nos provinces méridionales.
                Saint-Pé septembre 1860
Anatole Dauvergne  "

Clef dite de Saint-Pierre

Clef en fer forgé, dite de saint-Pierre,
conservée dans l'église de Saint-Pé





la Remise des clefs à saint Pierre

la Remise des clefs à saint Pierre
dans l'église de Saint-Pé

   





   Comme déjà expliqué, aux alentours de l’an 1022, le Duc de Gascogne Sanche V (Sanche-Guillaume) fonde l’Abbaye de Saint-Pé-de-Générès (Santus Petrus de Generoso) sur le territoire de Saint-Hilaire de Lassus. Elle sera bâtie par Arsius, Abbé de Saint-Sever de Rustan.
   Après ARSIUS, les abbés vont se succéder à la tête de l’Abbaye :

 

2

SANCHE (différent du fondateur) sera le deuxième, suivi de

3

ODON Ier de Benac, fils de Guillaume Auriol de Benac et de Marie (fille de Raymond Garsie), Vicomte du Lavedan.

4

ODON II qui sera plutard évêque d’Oloron tout en conservant l’Abbaye.

5

GRÉGOIRE d’Asté, fils d’ArnaudGuillem (Vicomte d’Aster), abbé vers 1112.

6

PIERRE Ier des Angles, fils d’Arnaud Guillem (Seigneur des Angles) et frère de Sanche

7

PIERRE II, mort vers 1169

8

BERNARD Ier de Sadirac fut abbé de Sen Pé en 1170, il fut plutard en 1188, évêque d’Oloron puis Archevêque d’Auch en 1192.

9

GARSIAS de Lort, abbé de Sen Pé en 1179 fut après, en 1210 évêque de Comenge et archevêque d’Auch en 1214.

10

ODON III de Lavedan, abbé de Sen Pé vers 1216 jusqu’en 1232

11

GUILLAUME

12

PHILIPPE de Benac

13

ARNAUD GUILLAUME de Benac, abbé de Sen Pé vers 1285

14

GUILLAUME ARNAUD Ier de Louit de 1319 à 1326

15

GUILLAUME ARNAUD II vint du Monastère de Sainte Quitterie du Diocèse d’Aire.

16

BERNARD II de la Garde (dit aussi ‘de Mulle’) abbé aux alentours de 1328

17

JEAN Ier

18

HUGUES de Laas (dit aussi ‘de Galanis) abbé de 1337 à 1358.

19

RAYMOND ARNAUD Ier de Bazillac vers 1390 jusqu’à 1407.

20

RAYMOND ARNAUD II de Bazillac vers 1407 à 1440.

21

RAYMOND Emerie de Bazillac vers 1442 à 1466.

22

ANEROT de Cohite de 1483 à 1507.

23

JEAN II de Carrere aux alentours de 1513.

24

FRANCOIS d’Antin fils légitime de noble Jean d’Antin (Sénéchal de Bigorre) et d’Anne de Roquefort. Il fournit en 1538, le dénombrement  des biens de l’Abbaye située en Béarn.

25

BERNARD III de la Porte fils de Gaillard de la Porte et d’Oselle Dufort, vers 1556 et pendant dix ans.

26

JEAN III d’Estornez en 1566 jusqu’en 1611, originaire aussi de Saint-Pé. Il fut le dernier des abbés réguliers.

27

ARNAUD Ier de Maytie, natif de Mauléon en Soule, il fut nommé le 16 mars 1611 abbé de Sen Pé. Il fut aussi évêque d’Oloron.

28

ARNAUD II de Maytie succéda à son oncle

29

ARNAUD François de Maytie en 1650 jusqu’en 1659 ou il devient évêque d’Oloron.

30

JEAN IV de Bartet de 1660 au 29 mai 1689.

31

RAYMOND DALON nommé le 14 août 1689.

32

LOUIS-JOSEPH de Lons (prieur de Sainte-Foix de Morlas) de 1725 à 1745.

33

JEAN-BAPTISTE DEJEAN de Lezons de 1745 à 1769.

34

CHARLES de Mun-Sarlabous nommé le 27 décembre 1769.

35

JEAN-BAPTISTE HERCULE de REY fut le dernier des abbés qui gouvernèrent Saint-Pé.








Situation des maisons (Extrait du plan cadastral de 1815 - Section E)

Situation des maisons (Extrait du plan cadastral de 1815 - Section E)


Maison du Général Vergez


Maison Vergez

La maison natale du Général Jean-Marie Vergez, Baron d'Empire, né le 12 juin 1757.
Sa maison a été achetée par la commune en 1913 à la famille Lanère, pour y installer l'actuelle mairie. (Carte postale des années 1920)     


Maison Lanère


Maison Vergez

La maison Lanère, maison à arcade du dernier maire avant la révolution de 1789, fermait l'angle de la place.
Elle est aujourd'hui détruite. (Carte postale des années 1900)     


Maison Coutanes


Maison Bourdila-Coutanes – 1860

La maison Coutanes de Jean Bourdila époux (en 1807) de thérèse Coutanes,
face à la maison précédente, est aujourd'hui détruite. (Photo prise avant 1860 date de sa démolition)     


Maison Estarac


Maison Estarac

La maison d'Augustin François Estarac, Prêtre,
(connue plutard sous le nom de maison Pouchan), face à l'entrée de l'église,
a été détruite et remplacée d'abord par l'hôtel des Pyrénées puis,
depuis 2003 par un établissement d'accueil mère-enfant. (Carte-postale des années 1900)     



Maison Bayo


Maison Bayo (ou maison Sahuc)

La maison natale du capitaine Bayo (tué lors du siège de Tarbes en 1570 par les troupes de Montgomery), maison du 16eme siècle (façade classée)
connue aussi sous le nom de maison Sahuc. (Photo prise vers 1890)     



Maison Lassalle


Maison Lassalle

Maison de la famille Lassalle.
Le dernier habitant de la famille fut Pierre-Procope Lassalle et,
cette maison servit après son décès (le 5 juillet 1831),
d'hopital, de mairie, de maison de justice puis après 1903, d'école des filles jusqu'en 1960...
Elle fut détruite en 1961 et sur son emplacement se trouve l' actuelle poste.  (Carte-postale des années 1920)     



Maison Lias


Maison Lias

La maison Lias, maison du 15eme siècle (classée)
Peu après 1650, le père du premier maire de Saint-Pé (en 1692), Guillaume,
avait acheté cette maison à la famille For-Mysette
Il la fit reconstruire en partie comme l'indique
l' inscription sur le linteau de la porte d'entrée
(Photo prise le 10 mai 2006)     







   Dès les origines de l’Abbaye, les religieux assuraient les messes paroissiales. A partir de 1594, voici la liste des curés de Saint-Pé jusqu’en 1984 :

BAYO Pierre

1594

né à Saint-Pé

MÉDIAVELLE Raymond

1606

né à Luz

PÉRÉ Jean

1621

né à Luz

BARRÉRE Clément

1622

né à Tarbes

LARMAND Pierre

1631

né à Saint-Pé

LARMAND Guillaume

1663

né à Saint-Pé

LARMAND Bernard

1693

né à Saint-Pé

GARREN Jean

1694

né à Saint-Pé

GARREN Antoine

1729

né à Saint-Pé

GARREN Joseph

1730

né à Saint-Pé

GARREN Jacques

1742

né à Saint-Pé

PEREZ J.Raymond

1770

né à Saint-Pé

LABARRÉRE Pierre

1773

né à Saint-Pé

ESTARAC Jean

1798

né à Saint-Pé

ROBIN Jacques

1813

né à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche)

BILA Jean

1840

né à Ossun

ABADIE Jean-Pierre

1854

né à Adé

DUFFAU Étienne

1865

né à Bordes

PAMBRUM Hippolyte

1913

né à Bagnères

BARADIS Émile

1931

né à Juillan

HOURIE Pierre

1937

né à Gez-en-Lavedan

DUCOS Théophile

1947

né à Gayan

CARASSUS Pierre

1976

né à Aspin-en-Lavedan







   Après avoir été administrée par les Abbés, ce fut quatre consuls (les deux premiers représentant le "corps de ville", le troisième, le quartier de Trescrouts sur la rive gauche du gave, et le quatrième, le quartier des Serres, les hameaux de la rive droite). Ils étaient élus seulement pour un an. Ensuite, après un édit du roi du mois d'août 1764 puis un autre de mai 1765, l'organisation des administrations municipales est modifiée. Ce fut au tour des maires élu pour trois ans, de gérer la ville de Saint-Pé. En voici la liste jusqu’à nos jours :

LIAS Emmanuel

1692

 

Retour au régime des consuls

1701

 

LARMAND Joseph

1748

 

Retour au régime des consuls

1749

 

NICOLAU-BOUAT Antoine

1764

né à Saint-Pé

NICOLAU-BOUAT Antoine

1765-1766-1767

né à Saint-Pé

NICOLAU-BOUAT Antoine

1768-1769-1770

né à Saint-Pé

NICOLAU-PAPET Pierre-Benoît

1771-1772-1773

né à Saint-Pé

NICOLAU-BOUAT Antoine

1774-1775-1776

né à Saint-Pé

NICOLAU-PAPET Pierre-Benoît

1777

né à Saint-Pé

LANÈRE François

1778 à 1784

né à Saint-Pé

LACADÉ Noël

1785-1786-1787

né à Saint-Pé

LANÈRE François

1788-1789

né à Saint-Pé

LABATUT Bernard

1790

né à Saint-Pé

BUREU Henri

1791 à 1795

né à Saint-Pé

NAVÈRES Henri

Juin 1795

né à Saint-Pé

LASSALLE Pierre

Novembre 1795-1796

né à Saint-Pé

LASSALLE Pierre

1797-1798-1799

né à Saint-Pé

LACADÉ Noël

1800

né à Saint-Pé

LABATUT Zéphirin

1803

né à Saint-Pé

MOUNIQ Jean-Bernard

1809

né à Saint-Pé

NICOLAU-PAPET Antoine

1813

né à Saint-Pé

MOUNIQ Jean-Bernard

1817

né à Saint-Pé

LABATUT Zéphirin

1830

né à Saint-Pé

BEIGBEDER Paschal

1832

 

BARBE Antoine

1832

 

VIGNALOU Cyprien

1833

né à Saint-Pé

NICOLAU-PAPET Antoine

1840

 

VIGNALOU Cyprien

1848

né à Saint-Pé

MOUNIQ Jean

1864

né à Saint-Pé

LABATUT Frédéric

1870

né à Saint-Pé

BALENCIE Pèdre

1882

né à Saint-Pé

LACROUTZ Pierre

1889

 

LATAPIE-BAYRO Urbain

1896

 

BALENCIE Pèdre

1901

 

BATBIE Georges

1919

 

LACRAMPE-QUINTA André

1944

 

TOUSTARD Marcelin

1945

 

NICOLAU-GUILLAUMET Henri

1953

 

BELLOCQ-LATAPIE Jean

1965

 

BELLOCQ-LATAPIE Jean

1971

 

BELLOCQ-LATAPIE Jean

1977

 

BELLOCQ-LATAPIE Jean

1983

 

BELLOCQ-LATAPIE Jean

1989

 

POMÈS Pierre

1993

 

LEPORE Bruno

1995

 

LEPORE Bruno

2001

 

BEAUCOUESTE Jean-Claude

2008

 

BEAUCOUESTE Jean-Claude

2013

 



    Consuls ou maires: une histoire de famille...
  • Henri BUREU était le beau-frère de Bernard LABATUT
  • Henri NAVÈRES était gendre de la famille LARMAND
  • Pierre LASSALLE Prêtre, était le frère aîné de Procope
  • Zéphirin LABATUT était le fils de Bernard LABATUT
  • Antoine NICOLAU-PAPET était le fils de Pierre Benoît NICOLAU-PAPET
  • Antoine BARBE était gendre de Noël LACADÉ
  • Jean MOUNIQ était le fils de Jean-Bernard MOUNIQ
  • Frédéric LABATUT était le fils de Zéphirin LABATUT
  • Pèdre BALENCIE était le petit-fils d'Antoine BARBÉ
  • Georges BATBIE était l'arrière-petit-fils d'Antoine NICOLAU-PAPET
  • Jean BELLOCQ-LATAPIE était gendre d'Henri NICOLAU-GUILLAUMET







   Ce petit hameau des Hautes-Pyrénées, du noms de Générès, après s’être renommé Senpé ou Saint-Pé, a plus récemment et une fois de plus changé de nom. C’est en 1962 que Saint-Pé est devenu Saint-Pé-de-Bigorre. Son code postal étant le 65270, tandis que son code INSEE est le 65395.






  • Saint-Pé - G.B. de LAGRÈZE - 1853 -
    Éditions Lacour (réédition 2001).

  • Annuaires du Petit-Séminaire de Saint-Pé - 1875 à 1907 - &
    Annuaires de l'Institution Libre de Saint-Pé - 1908 à 1937
    Imprimerie Péré de Bagnères.


  • L'Anciènne Église de Saint-Pé de Bigorre - É LAMBERT - 1943 -
    Imprimerie Bagnère de Bigorre

  • De l'Abbatiale de Saint-Pierre-de-Généres à l'Église de Saint-Pé-de-Bigorre -
    Pierre POMÈS et Louis MICHEL - 1980 -
    Imprimerie Marimpouey Jeune de Pau.





J-M NOUGUES                     Mise à jour le 13/03/2016